Médiatrices
Bochra Belhaj Hmida
Bochra Bel Haj Hmida est avocate à la Cour de cassation et membre de l’Assemblée des représentants du peuple depuis 2014. C’est une militante féministe qui a contribué à la création de plusieurs associations et a participé à des campagnes en faveur des droits de l’homme. Elle a été présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates, puis nommée secrétaire générale de 2003 à 2005. Elle est membre du premier réseau de femmes arabes. En outre, elle est égalementcofondatrice et membre du Caucus des femmes politiques dans la région arabe, qui travaille avec les femmes dans les zones de conflit sur les questions liées à la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a été nommée présidente de la commission des droits et libertés de l’Assemblée du peuple, est présidente de la commission des libertés et de l’égalité des personnes et membre du conseil consultatif du G7 pour l’égalité des sexes. Elle a donné plusieurs conférences au niveau international. Elle a été honorée par plusieurs organisations arabes et occidentales et par des magazines féminins, en plus d’avoir reçu la médaille de l’Ordre de type 2 de la République, le prix Anna Lindh pour lasociété civile en 2015, le prix du héros de la campagne mondiale contre l’extrémisme et l’intolérance de la Coalition internationale de l’espoir et le prix Fatima El Fehri de l’Association des musulmans pour des valeurs progressistes. Elle a toujours été impliquée dans la médiation, en tant qu’avocate pratiquant la médiation familiale, en tant que militante lors de procès et d’enquêtes internationales sur les violations des droits de l’homme, y compris la violence sexuelle dans les zones de conflit, et en tant que membre du parlement négociant entre les parties, notamment pour l’introduction d’une loi sur la violence envers les femmes.
Dilara Gök
Dilara Gök est l’une des fondatrices de la société Conflictus de conseil en formation. Depuis près de 7 ans, elle travaille en Turquie dans les domaines de la discrimination, de la résolution des conflits, de la médiation et de la construction de la paix avec de nombreuses organisations nationales et internationales telles que la GIZ, le HCR, RET International et autres. Elle a développé des programmes de formation, de nouveaux modules, des approches et des solutions pratiques dans le domaine de la résolution des conflits en s’engageant auprès de groupes sociaux et défavorisés, en tant que formatrice. Parallèlement, après la crise syrienne, elle s’est penchée sur la cohésion sociale en traitant cette question avec les outils de résolution des conflits. Dans ce contexte, elle a développé et appliqué des formations en travaillant avec des organisations à la fois locales et internationales dans des villes à forte densité syrienne. Elle a également travaillé en tant que coordinatrice du Programme des Jeunes Médiateurs, mis en œuvre avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis à Istanbul. Aujourd’hui, Dilara est l’un des membres fondateurs de l’antenne turque du RFMM. Depuis 2016, elle oeuvre comme médiatrice entre victimes et contrevenants au Palais de Justice d’Istanbul. Elle a également reçu une formation dans le cadre du programme de bourses de la Résolution 1325 Femmes et Conflicts. Programme : https://tr.linkedin.com/in/dilaragok
Emine Çolak
Emine Çolak is a Turkish Cypriot lawyer/barrister practicing in Nicosia since 1982, specializing in human rights. For 25 years, she has trained in and used mediation and negotiation skills professionally and in activism. She is member of several cross community dialogue groups for reconciliation and reunification focusing on tangible ways to resolve the frozen conflict. She coordinated Committees negotiating laws attached to the comprehensive solution proposal, the Annan Plan in 2004. As a co-founder and head of the Turkish Cypriot Human Rights Foundation for 10 years, she worked to elevate the standard of human rights in her community through awareness raising, reporting and legal challenges also contributing to the formation of the Immoveable Property Commission to solve property disputes pending a solution. She speaks fluent Turkish and English and reasonable French. During 2015 and 2016 she served as the Foreign Minister of her community. She considers her expertise to be in conflict dynamics arising after independence in former colonies with communities clashing over ethnic/linguistic differences believing that reinforcing human rights is an essential tool for overcoming disputes within and between communities. Being dedicated to achieving gender equality and the effective participation of women in all fields of life and governance she regards the absence of enough women and gender sensitivity peace processes is clearly a major cause of the limited success of many of them. Consequently, she is now a member of the Women Mediators Across the Commonwealth and the Mediterranean Women Mediators networks, and co-founder of its Cyprus Antenna.
Khadija Cherif
Khadija Cherif est une activiste féministe et lauréate du prix Minerva 2014. Le président de la République tunisienne lui a décerné la Légion d’honneur le 13 août 2015. Elle enseigne la sociologie à l’Université de Tunis et est associée au mouvement de la société civile tunisienne. Elle a rejoint la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) au début des années 1980. Tout d’abord, Présidente de la Commission des femmes, elle a été nommée vice-présidente du Conseil National de 1985 à 1994. Elle est membre fondatrice de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), en revȇtant la fonction de Presidente de 2006 à 2008, et de l’Association des Femmes pour la Recherche et le Développement (AFRD). Après la révolution, Khadija Chérif a été nommée à la Haute Autorité afin de préparer la transition démocratique. Aujourd’hui, elle préside la Commission sur l’égalité dans l’héritage auprès de l’ATFD. Elle a reçu en 2008 le Prix des Droits de l’Homme de la République française au nom de l’ATFD. Khadija Cherif a publié plusieurs ouvrages sur les droits des femmes et le changement social. Son engagement pour l’égalité, l’importance accordée à la participation des femmes à la prise de décision et à tout processus de négociation explique l’intérêt qu’elle porte à être membre du RFMM grâce à la formation et au rôle qu’il peut jouer pour rendre effective la résolution 1325.