Médiatrices
Layık Topcan Mesutoğlu
Layık Topcan Mesutoğlu est une urbaniste comptant plus de 40 ans d’expérience. Elle est diplômée à l’Université technique du Moyen-Orient à Ankara. Après 36 ans de service au sein du département d’urbanisme de Chypre du Nord, elle a pris sa retraite en tant que directrice adjointe du département. Actuellement, elle est consultante en matière de planification et d’environnement. Elle est membre du Haut Comité du patrimoine historique et culturel. De 2015 à 2020, elle a pris part aux négociations de paix à Chypre en tant que membre du Groupe de travail sur la propriété chypriote turque.
Elle a suivi des formations sur la préservation historique, la planification et la gestion stratégiques, le développement durable, les politiques de genre dans la planification du développement et l’acquis environnemental de l’UE. Elle est une médiatrice formée et une facilitatrice.
Au sein de la société civile, Mme Topcan Mesutoğlu s’est prodiguée en faveur des femmes, de l’environnement et de la paix. Elle a travaillé activement à la réalisation d’objectifs dans le domaine du développement durable, de la protection de l’environnement, de la conservation du patrimoine historique et culturel, de l’égalité de genre et de la paix.
Mme Topcan Mesutoğlu estime que l’absence de sensibilité à l’égard de la question du genre et d’une participation efficace des femmes aux processus de paix est l’une des principales contraintes entravant le succès des nombreux efforts déployés dans la prévention et la résolution des conflits. Elle est d’avis que l’égalité de genre et la justice, de même que la participation des femmes aux prises de décision dans tous les secteurs de la vie, sont des éléments essentiels pour un avenir durable.
Sa forte conviction et son dévouement en faveur de l’autonomisation des femmes l’ont amenée à rejoindre la famille des femmes médiatrices de la Méditerranée et l’ont motivée ultérieurement à devenir l’une des co-initiatrices de l’antenne chypriote du RFMM, dans le but de renforcer le rôle des femmes en tant qu’agentes de changement actives dans la consolidation de la paix, la protection de l’environnement et dans tous les domaines de manière générale.
Patricia Quillacq
L’expérience de Patricia Quillacq s’étend des conseils juridiques internationaux et de la diplomatie aux connaissances spécialisées sur les questions environnementales. Elle a suivi une formation en médiation et obtenu un master (LLM) en droit de l’environnement. Sans exercer la profession de « médiatrice », sa carrière lui a tout de même permis d’assimiler les techniques et les compétences de la médiation. En tant qu’agent du Gouvernement auprès de la Cour européenne des droits de l’homme et de l’Autorité centrale agissant pour la Convention sur les aspects civils de l’enlèvement d’enfants, elle assure constamment le rôle de médiateur entre les parties. Tout en travaillant pour la Région Toscane, puis en tant que consultante pour le projet GoverNat (processus participatifs de gestion de l’eau et de la biodiversité), elle a souvent fait partie d’une équipe organisant les processus participatifs, agissant en tant que médiatrice. Durant toutes ces années, sa formation en médiation a été et reste une excellente ressource. Bien que ne participant pas directement à la construction de la paix, elle œuvre activement en faveur du respect des droits de l’homme et de la réalisation des objectifs de développement durable et de la protection de l’environnement, en tant que présidente d’une ONG de conservation depuis de nombreuses années.
Sophia Papastavrou
Sophia Papastavrou est une citoyenne du Canada et de Chypre. Elle a passé ses années de formation en République dominicaine et au Ghana avant d’immigrer au Canada. Elle est titulaire d’un doctorat en éducation à la justice sociale de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario à l’Université de Toronto. Sa thèse de doctorat intitulée : “Organisations de femmes pour la paix : dépasser la rhétorique du problème chypriote » est le résultat de plus de 7 ans de recherches sur le terrain dans une zone de conflit gelée. Elle a précédemment travaillé en tant que consultante pour la Mission de l’OSCE en Croatie, la Banque mondiale et les Nations Unies. Sophia a tenu le rôle de responsable technique pour le genre auprès de l’organisation de solidarité internationale World Vision Moyen-Orient et Europe de l’Est couvrant les états fragiles et la réponse syrienne. Avant d’occuper ce poste, elle a dirigé le centre d’apprentissage sur le genre, y compris la gestion du projet régional sur la violence basée sur le genre. Sophia a été conférencière dans le cadre de TEDx Nicosie Femmes en 2015 et a récemment collaboré avec la société civile des femmes à la création du premier Livre blanc de bonnes pratiques sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et le programme Femmes, paix et sécurité à Chypre. Elle a été sélectionnée dans le cadre de l’initiative « She-Experts » de l’Institut Méditerranéen d’Etudes sur le Genre (MIGS) visant à renforcer la visibilité et l’impact des femmes dans leur capacité professionnelle. Elle a rejoint le réseau en raison de sa passion et de son engagement pour les femmes dans la construction de la paix, en particulier pour l’établissement de données et d’évaluations sur le genre dans le but d’éclairer les approches de transformation du genre et remplir le mandat du programme FPS.