Médiatrices
Kalliope Agapiou Josephides
Kalliope Agapiou Josephides est titulaire de la Chaire Jean Monnet à l’Université de Chypre, et élue membre du Conseil du Campus global des Droits de l’Homme à Venise. Elle a été présidente de l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes à Vilnius, et vice-présidente du Centre interuniversitaire Européen pour les Droits de l’Homme et la Démocratisation à Venise. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences politiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et possède une vaste expérience nationale, régionale et internationale dans les domaines de l’égalité des sexes, des droits de l’homme, des femmes, de la paix et de la sécurité, de l’élaboration de constitutions et des négociations internationales. Elle est régulièrement conviée à l’École des Droits de l’Homme de Venise, pour intervenir sur les questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité et à la CEDEF, aux violences sexuelles liées aux conflits, aux violences sexistes, aux défenseurs des droits de l’homme… Elle est l’auteur principal de l’étude du Parlement européen sur les femmes dans les transitions démocratiques, l’expert principal pour la dimension de genre dans l’étude mondialedes Nations Unies sur les enfants privés de liberté, et l’expert national pour le plan d’action national de Chypre pour la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Sa vision du rôle et de l’autonomisation des femmes dans la transformation, la consolidation et le maintien de la démocratie, la prévention des conflits et la garantie de la paix et de la sécurité l’a incitée à rejoindre le groupe des membres fondateurs du RFMM et à prendre l’initiative de la créationde l’antenne du RFMM à Chypre, en vue de renforcer le rôle des femmes en tant que moteurs de la paix et agents actifs dans tous les domaines de la vie.
Magda Zenon
Magda Zenon est une militante pour la paix et les droits de l’homme qui apporte avec elle une perspective due au fait d’avoir vécu dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, en Grèce, et maintenant sur l’île de Chypre divisée. Elle est un membre actif de la société civile locale et se concentre sur l’intégration d’une perspective de genre dans les processus de paix. Elle a contribué à la création de plusieurs organisations de la société civile, notamment « Hands Across the Divide », « the Gender Advisory Team » et le Cyprus Women’s Lobby. Elle est également membre du réseau des femmes médiatrices de la Méditerranée et de celui des médiatrices du Commonwealth. Elle a contribué à l’organisation de divers évènements rassemblant des groupes multiculturels de femmes et de jeunes,dont deux évènements novateurs ayant le but d’élargir la base des femmes actives sur l’île. Le premier étant la conférence sur « Le cheminement vers une paix durable » : la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le programme Femmes, paix et sécurité à la conférence de Chypre en 2017″, qui a rassemblé plus de 50 femmes locales pour discuter des femmes, de la paix et de la sécurité. En ce qui concerne le second tenu en 2018, il s’agissait d’un atelier sur « Les femmes dans la construction de la paix et la médiation à Chypre » : Où en sommes-nous et vers où allons-nous ? Il avait réuni un groupe diversifié de femmes de toute l’île dans le but d’évaluer le statut du mouvementdes femmes pour la consolidation de la paix à Chypre et d’analyser les obstacles et les défis limitant la participation significative des femmes aux négociations de paix officielles. Enfin, elle croit fermement au pouvoir de la narration et, depuis plus de six ans, elle organise des conversations en ligne intitulées kaleidHERscope avec des femmes inspirantes du monde entier sur la consolidation de la paix, la violence sexiste et la participation des femmes à la prise de décision.
Maria Hadjipavlou
Maria Hadjipavlou, est professeur associé à la retraite à l’Université de Chypre. Elle est titulaire d’un doctorat en changement social et politique à l’université de Boston ; elle a occupé un poste de chercheur post-doctorant à l’université de Harvard et était membre de son programme d’analyse et de résolution des conflits internationaux. Elle a cofondé le Centre sur la résolution des conflits internationaux à l’Université de Columbia. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les questions de genre, la résolution des conflits et la consolidation de la paix, sur lesquelles elle a également coordonné un certain nombre de projets de recherche et est souvent invitée au sein des universités et des forums internationaux afin de partager son expérience. Elle dirige des formations sur la résolution des conflits et la sensibilisation aux questions de genre, en particulier dans les situations de conflit, notamment pour le FNUAP, et s’est également occupée de former des femmes dans plusieurs pays. Elle travaille actuellement à la rédaction d’un livre sur les 40 ans de travail d’engagement pour la paix à Chypre. Son livre sur Les femmes et le changement à Chypre : féminismes, genre et conflits (I. B.Tauris, 2010) est devenu un ouvrage de référence. En tant que militante, elle a été membre fondatrice et présidente des ONG « Centre pour la Paix à Chypre » et « Hands Across the Divide », ainsi que cofondatrice du Cyprus Academic Dialogue et de la « Gender Advisory Team » qui travaille exclusivement sur la mise en œuvre et l’intégration de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les négociations chypriotes. En 2015, elle a été nommée membre du comité technique sur l’égalité des sexes, conseillant les négociateurs de paix sur les dispositions relatives à l’égalité des sexes. Elle est membre fondatrice du RFMM car elle croit fermement que la participation significative des femmes aux processus de paix et à la consolidation de la paix après un conflit n’est pas seulement un droit démocratique, mais elle a également prouvé qu’elle contribuait aux efforts de paix durable et d’égalité des sexes. Elle a joué un rôle déterminant dans la création de l’antenne du RFMM à Chypre en 2019.
Sophia Papastavrou
Sophia Papastavrou est une citoyenne du Canada et de Chypre. Elle a passé ses années de formation en République dominicaine et au Ghana avant d’immigrer au Canada. Elle est titulaire d’un doctorat en éducation à la justice sociale de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario à l’Université de Toronto. Sa thèse de doctorat intitulée : “Organisations de femmes pour la paix : dépasser la rhétorique du problème chypriote » est le résultat de plus de 7 ans de recherches sur le terrain dans une zone de conflit gelée. Elle a précédemment travaillé en tant que consultante pour la Mission de l’OSCE en Croatie, la Banque mondiale et les Nations Unies. Sophia a tenu le rôle de responsable technique pour le genre auprès de l’organisation de solidarité internationale World Vision Moyen-Orient et Europe de l’Est couvrant les états fragiles et la réponse syrienne. Avant d’occuper ce poste, elle a dirigé le centre d’apprentissage sur le genre, y compris la gestion du projet régional sur la violence basée sur le genre. Sophia a été conférencière dans le cadre de TEDx Nicosie Femmes en 2015 et a récemment collaboré avec la société civile des femmes à la création du premier Livre blanc de bonnes pratiques sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et le programme Femmes, paix et sécurité à Chypre. Elle a été sélectionnée dans le cadre de l’initiative « She-Experts » de l’Institut Méditerranéen d’Etudes sur le Genre (MIGS) visant à renforcer la visibilité et l’impact des femmes dans leur capacité professionnelle. Elle a rejoint le réseau en raison de sa passion et de son engagement pour les femmes dans la construction de la paix, en particulier pour l’établissement de données et d’évaluations sur le genre dans le but d’éclairer les approches de transformation du genre et remplir le mandat du programme FPS.